Comment mettre l’IA au service des projets territoriaux de transition écologique ?

« L'augmentation rapide des capteurs environnementaux et les progrès technologiques en hardware et software facilitent la capture et l'analyse de ces données, permettant une modélisation d'une précision sans précédent. L'intégration de l'intelligence artificielle permet d’améliorer notre capacité à anticiper et à réagir aux défis environnementaux de manière plus précise et efficace. L'intelligence artificielle est devenue un outil clé offrant des solutions innovantes pour la surveillance environnementale et la prévention des risques. Plusieurs de ces technologies, notamment des modèles d'apprentissage profond, jouent actuellement un rôle crucial dans la compréhension et l'anticipation des tempêtes, incendies de forêt, inondations, et autres catastrophes naturelles. Face aux enjeux écologiques, les acteurs publics territoriaux doivent donc mobiliser aux maximum leurs potentialités. » « Tout cet emballement autour de l’IA donne comme une impression de déjà-vu avec la Smart city développée il y a quelques années, qui visait à améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l'aide de nouvelles technologies s’appuyant sur un écosystème d'objets et de services. Probablement que l’on en parlera très vite moins quand les outils se diffuseront. Mais les normes et les standards de l’IA s’écrivent maintenant et s’écrivent avec les acteurs et décideurs puissants. Aux territoires donc de se saisir fortement du sujet. » La loi relative à la lutte contre le gaspillage et l'économie circulaire du 10 février 2020 a accéléré cette stratégie et a promu la réutilisation des biens. Plus récemment, la loi 3DS du 21 février 2022 a ouvert aux collectivités territoriales et leurs établissements publics la possibilité de réaliser, sous quelques réserves, le même type de dons que l’État, ce qui renforce la dynamique.